Le clan des Otoris : Les Neiges de l'exil et La clarté de la lune

Voilà, une petite critique des deux derniers livres qui finissent la première trilogie du clan des Otoris: Les Neiges de l'exil et La clarté de la lune.





Je vais un peu me répéter par rapport à ma précédente critique du premier bouquin  :
http://www.chaodisiaque.com/forum/viewtopic.php?id=1200

Encore une fois, on s'avance dans l'univers de Lian Hearn et dans ce japon médiéval fantasmé. On suit la destiné du héros qu'on avait quitté orphelin de son père adoptif (oui, dés lors à quoi cela servait de faire un perso orphelin si après on tue son père? et bien oui les petits malins vous avez compris).

Bref, le jeune Takeo va chercher vengeance et il va mener la guerre dans tous le pays. Car il est surtout question de guerre et de politique dans ces deux livres.

Takeo va utiliser le nom des Otoris pour rassembler une armée et faire asseoir sa légitimité, il va utiliser les parias de cette société japonisante pour l'aider et pour aider son armée naissante. Et enfin il va combattre.
Les grandes batailles, ce n'est pas le point fort de Lian Hearn, et c'est bien dommage car l'auteur s'impose 5 batailles de moins en moins décrites. Bataille dont le dénouement est prévisible car toute l'histoire suit une prophétie faite à Takeo. On ne va donc vers aucune surprise de ce côté là. Les bons passages sont du côté politique et des réflexions de Takeo qui démontre la pensé du japon médiéval.

J'ai aussi bien aimé le passage avec Dame Kaede Shirakawa qui essaie de sauver son domaine appauvri tout en le protégeant de l'appétit des puissants. Pour cela elle fait tout pour ce faire accepter en tant que seigneur ce qui est impossible pour une femme. Cette aspect là, bien décrit dans le deuxième livre, est passé trop rapidement dans le troisième où finalement Takeo vient sauver sa belle comme dans tout roman de chevalerie.

Il ressort de cette première trilogie une demi déception. On découvre toujours plus en profondeur ce monde totalement inspiré du japon médiéval, ses petites habitudes, son code très strict. Et ça c'est génial mais ça en fait pas trois bouquins. Par contre, j'ai eu comme une impression d'empressement sur la fin, comme si l'auteur voulait en finir avec cette histoire qui manquait totalement d'originalité sur son final.

Le clan des Otoris : Les Neiges de l'exil et La clarté de la lune

Note de l'auteur de l'article 14/20 Commentaire : Finalement, je le note d'un 14/20 ; heureusement le style de Lian Hearn, très fluide, fait bien passé tout ca.

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Article écrit par : Docmorbide le 17.11.2009 10:23:38

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