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#1 28-05-2008 17:22:03

Kelem
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Les Chroniques de Thomas Covenant (de S. R. Donaldson)

Ecrivain à succès, Thomas Covenant mène une vie de famille tranquille, jusqu'au jour où il apprend une terrible nouvelle : il a la lèpre. A cause du risque de contagion, il est rejeté par tous ses proches, et sa femme le quitte en emmenant leur fils. Abandonné et en état de choc, il se fait renversé par une voiture et se trouve projeté dans un monde parallèle, le Fief, pays de légende où règnent surnaturel et magie blanche. Commence alors pour Thomas Covenant une aventure épique à laquelle rien ne le préparait. Il est investi d'une mission : sauver tout un peuple du chaos et de la destruction.


Découverte au cours d'un intense phénomène de promotion ces mois dernier, la saga de Stephen R. Donaldson est en train d'être rééditée en France, après une ancienne et calamiteuse traduction parue aux éditions J'ai lu. Dotée d'une couverture élégante et intrigante, ce premier tome d'une série qui en comptera dix, La malédiction du Rogue, attire l'oeil par son héros peu commun. En effet, dès le premier abord, on sent que l'on est pas en présence d'un héros typique de la fantasy épique que l'on a l'habitude de croiser. Thomas Covenant a la lèpre, ce qui n'est pas un grand avantage pour se lancer dans une croisade contre les forces du Mal. De plus, et du fait de sa condition d'exclu, qu'il ne retrouve absolument pas dans la contrée merveilleuse du Fief, qui ne semble pas connaître la maladie, ce héros est un être parfaitement antipathique. Ne vous attendez pas à vous attacher à lui comme à Harry Potter, c'est justement ce qui donne son intérêt à ces aventures étonnantes.
C'est un peu la caractéristique principale de ce roman : ses bonnes idées. L'univers créé est par bien des points assez original : outre le héros, on notera la présence sympathique des Géants, des chevaux légendaires, les ranyhyns, et d'autres trouvailles, comme la mystérieuse sangarde.
Cependant, on est déçu par le rythme, très inégal. Assez mal introduites, les descriptions lassent parfois, surtout dans la première moitié, alors que l'action s'accélère de manière impressionante dans certaines passages, où l'on voit que l'auteur sait parfaitement faire jouer la tension. L'intrigue met du temps à se mettre en place, et parfois on se perd dans les explications. L'arrivée de Thomas Covenant dans le Fief veut mettre en place, de façon originale là aussi, l'enjeu de la quête. mais trop d'informations sont données en même temps et on se surprend, arrivé vers la fin du livre, à se demander, finalement, pourquoi tout cette équipée.
A de nombreuses reprises, l'auteur se démarque en employant faisant chanter ses personnages. Une tentative de se démarquer du style classique de la fantasy mais, et peut-être la traduction (assez bonne par ailleurs) de ces passages joue-t-elle un rôle, on est vite agacé par ces "vers" écrits à la va-vite.

Pour conclure, il s'agit là du début d'une aventure qui fourmille de bonnes idées dans ses détails mais le tout dans un cadre éculé (le saut dans un univers parallèle et l'objectif : sauver le monde). Malgré l'annonce d'un cycle d'anthologie par les quatrièmes de converture, l'oeuvre majeure de Stephen R. Donaldson ne semble pas devoir se démarquer du gros des troupes des ouvrages fantasy. De nombreux épisodes restent néanmoins agréables à lire, et lorsque l'action est réellement engagée, passée une grosse moitié de ces 600 pages, la fin se laisse tout de même attendre. Il est donc tout à fait possible que la suite de la série donne beaucoup plus d'ampleur à un premier tome dont on en regrette le manque.


11/20


les Chroniques de Thomas Covenant, t.1 : La malédiction du Rogue est disponible au Pré aux Clercs (19€90) ou chez Pocket (8€10)

Déjà disponibles au Pré aux Clercs (19€90)
- T. 2 : La retraite maudite
- T. 3 : La terre dévastée
- T. 4 : Le rituel du sang
- T. 5 : L'arbre primordial
- T. 6 : Le Pouvoir de l'or blanc


Disponibles chez Pocket :
- T. 1 : La Malédiction du rogue
- T. 2 : La retraite maudite
- T. 3 : La Terre dévastée
- T. 4 : Le Rituel du sang
- T. 5 : L'Arbre primordial



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"Ah, le printemps ! La nature se réveille, les oiseaux reviennent, on crame des mecs..." (Kaamelott, II, 47)

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#2 29-08-2008 13:03:54

Kelem
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Re: Les Chroniques de Thomas Covenant (de S. R. Donaldson)

Thomas Covenant retrouve le Fief où quarante ans ont passé depuis sa dernière visite. Elena, la fille de Léna, gouverne désormais le royaume, menacé par Turpide le Rogue qui appelle les kresh, les ur-vils, les griffons, les lémures et autres créatures démoniaques à se rassembler pour constituer une armée. Désespérée, Elena supplie Covenant de les aider. Il devra compter avec Hile Troy, un aveugle de naissance, qui vient, lui aussi, du monde " réel ". Ces deux personnages que tout oppose réussiront-ils à repousser les hordes maléfiques ? La destinée de tout un peuple dépend de leurs choix. (Pocket)

Deuxième volet de la saga de Thomas Covenant l'Incrédule, La Retraite Maudite mérite que je lui consacre un article après le décevant volume 1 au regard du potentiel perçu. Disons le tout de suite : pour les courageux qui auraient décidé de se lancer dans le tome 2 après le premier, la persévérance est récompensée. Bien meilleur que le volume 1, celui-ci, paru en poche au début de l'été, ménage bien des surprises et laisse un souvenir bien plus agréable. On sent que le tome 1 visait à poser les bases de l'univers, parfois laborieusement, quand La Retraite Maudite exploite enfin ce potentiel à sa juste valeur.
Les défauts du premier n'ont cependant pas tous été éradiqués. Si on voit avec plaisir l'univers gagner en cohérence, là où La Malédiction du Rogue se lançait dans des explications alambiquées et pas toujours très claires, quelques zones d'ombre subsistent encore malheureusement, mais sans faire la fine bouche, on comprend enfin la logique de fonctionnement du Fief dans ses grandes lignes. Stephen Donaldson renoue dans ce volume 2 avec les chansons, dont il voulait faire sa marque. Si la dernière du volume - celle du forestal - est plutôt réussie, globalement elles restent lassantes, peut-être handicapées par le passage de la traduction (de bonne facture globalement), et peu utiles. On constate avec soulagement qu'il y en a moins que dans le tome 1.
Ces défauts mis de côté, La Retraite Maudite donne enfin l'ampleur que l'on attendait à ces Chroniques. Le personnage de Covenant est toujours aussi déroutant, mais bien agréable à suivre, pour peu que l'on se soit habitué ) son ton mordant, et, parfois, à son humour noir. Bien plus réussi que pour le livre précédent, le premier chapitre montre d'emblée que l'auteur a réussi à approfondir la finesse psychologique de son héros. Mais l'une des innovations majeures de ce livre est celle d'introduire une nouveau personnage, Hile Troy, lui aussi gravement handicapé (aveugle de naissance), que l'on suivra dans toute la deuxième partie du livre, presque sans entendre parler de Covenant. Ce parti pris, audacieux, est réussi : les points de vue sont éclatés, et la redoutable course contre la montre engagée dans ce livre ne fait que gagner en tension, puisque le lecteur se retrouve sans savoir ce qui se passe de l'autre côté du monde. La réunification des points de vue est d'ailleurs parfaitement maîtrisée.
Le livre narrant la grande guerre que le Fief livre à son ennemi héréditaire, Turpide le Rogue, les mouvements de troupe sont parfois un peu confus, et les explications retrouvent un léger défaut de flou. Mais la trame d'ensemble reste maîtrisée par Donaldson qui livre ici un bien beau roman de fantasy, sorte de libération pour qui a surmonté les 700 pages du tome 1. Si Thomas Covenant attend 40 ans avant de revenir dans le Fief, on a l'impression que ce temps imaginaire a été parfaitement mis à profit pour faire de ce tome 2 des Chroniques un très agréable moment à passer.

15/20

Les Chroniques de Thomas Covenant 2 : La Retraite Maudite est paru en poche, chez Pocket :

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#3 02-08-2010 15:04:20

Kelem
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Re: Les Chroniques de Thomas Covenant (de S. R. Donaldson)

Thomas Covenant est de retour dans le monde réel. Ce monde hostile qui veut se débarrasser de lui. Car personne ne souhaite la présence d'un lépreux dans son entourage. Désespéré, Thomas s'enfuit dans la forêt, où il entend des hurlements stridents : ceux d'une fillette en danger. Il se précipite pour lui venir en aide, mais au même instant, il est projeté dans le Fief. Au Royaume, c'est le chaos. La citadelle est assiégée par les hordes maléfiques de Turpide le Rogue. Les seigneurs combattent avec l'acharnement du désespoir. L'issue semble fatale. Seul l'or blanc que détient le lépreux pourra sauver le Royaume. Mais Thomas ignore comment s'en servir. (Ed. Pocket)

Le grand cycle en dix volumes de Stephen Donaldson se divise en sous-groupes ayant leur cohérence interne. La Terre Dévastée est le troisième volume de la série, et termine cette trilogie inaugurale des aventures de Thomas l'Incrédule dans l'étrange contrée du Fie, trilogie qui avait débuté de façon assez chaotique pour se poursuivre sur un deuxième tome beaucoup plus convaincant. Cette première série tient-elle les promesses faites par le tome 2, La Retraite Maudite ?

La difficile victoire du Fief à la fin du deuxième volume face à son redoutable ennemi, Turpide le Rogue, n'a visiblement pas suffi. Dans le Fief, le règne du Mépris, nom donné aux forces du mal dans le monde de Donaldson, ronge de plus en plus les vallées verdoyantes du territoire dirigé par Mhoram, chef du Conseil des Seigneurs de Pierjoie. Le titre français de ce tome 3 campe assez bien l'ambiance qui règne à l'orée du récit : ravagé par un hiver persistant, le Fief, et tous ses habitants avec lui, dépérit peu à peu, Turpide ayant réussi, on ne sait comment, à reprendre possession d'un pouvoir équivalent à celui du Bâton de la Loi, pourtant présumé détruit avec les événements dramatiques de la fin du tome 2.

Alors que le Fief tente de résister (Pierjoie elle-même en vient vite à être assiégée), Covenant, de retour dans le monde réel, est de plus en plus acculé par une ville qui ne veut plus d’un lépreux à proximité. Mais, considérant plus que jamais le Fief comme le produit de son imagination, refuse l’invocation à Pierjoie effectuée par Mhoram. Sans l’Incrédule et son anneau d’or blanc pour sauver le Fief, la population commence à désespérer.

Pour cet épisode de sa saga, Donaldson tente de retrouver un peu d’originalité dans les chapitres introductifs : l’arrivée de Covenant dans le Fief se fera par un biais détourné. Le lecteur suivra le héros dans un parcours solitaire avec son ami de toujours, le géant Salin Suilécume, tandis que le gros de l’action et de danger est concentré sur le long et bien mené siège de Pierjoie, qui parvient à tenir le lecteur en haleine jusqu’au bout. Covenant, cette fois, est seul avec lui-même. Donaldson s’autorise ainsi des développements plus importants à l’évolution psychologique de son personnage, qui, tout en continuant de nier la réalité du monde qui l’entoure, tente à tout prix de le sauver. Cette dualité de perspective autour de l’univers même construit par l’auteur est ce qui fait tout l’intérêt de ce récit efficacement conduit. La part de rêve et d’imaginaire – et la réalité qui lui est attaché – laisse paraître une interrogation discrète sur le sens de l’écriture fantastique par Donaldson lui-même. On reconnaît là un trait d’écriture qui a relativement disparu des dernières productions. Rappelons que la première trilogie des Chroniques a paru dans les années soixante-dix, et non récemment (Donaldson a repris son cycle à partir du tome 4).

Si le premier tiers du livre peine quelque peu à trouver son rythme (comme lors des deux volumes précédents d’ailleurs), le rythme de croisière est trouvé et tenu à partir de la moitié du livre. Si la fin du parcours de Thomas Covenant ne manquera d’éveiller chez le lecteur avisé un parallèle assez marqué avec Le Seigneur des Anneaux , le récit est assez bien mené pour laisser de côté cette inspiration devenue par trop éculée aujourd’hui. L’intérêt de cette Terre Dévastée est bien autant le ton allégorique que prend la fin du roman, qui devient hymne à la Nature face au Mépris, source de toutes les tentations du pouvoir. Le saut n’est pas grand pour avoir la tentation de relire le cycle initial de Thomas Covenant dans une perspective religieuse et biblique : le père de Donaldson était missionnaire auprès des léproseries, et peut-être est-il aussi utile de rappeler que, dans la Bible, le surnom de Saint-Thomas, pour ne pas avoir cru à la Résurrection sans avoir d’abord vu les stigmates du Christ, était précisément… l’Incrédule.

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51HF9IOealL._SL500_AA300_.jpg


14/20
Ce tome 3 termine d'une belle façon la trilogie initiale de Thomas Covenant. On regrette un peu les mêmes défauts dont souffrent les volumes précédents. Mais les nombreuses références, allusions, et interrogations qui parsèment le livre lui donnent une hauteur de vue fort intéressante.


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#4 04-08-2010 00:03:48

ChaOdiz-Padre
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Re: Les Chroniques de Thomas Covenant (de S. R. Donaldson)

Trois bonne critiques Kelem, qui méritaient largement d'apparaitre sur le blog wink
http://blog.chaodisiaque.com/2010/08/li … convenant/

Je vois que l'intérêt de cette Chronique va en grandissant, peut être une prochaine lecture pour moi, à voir...

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#5 05-08-2010 23:46:35

blackwabbit
ChaOdiz
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Re: Les Chroniques de Thomas Covenant (de S. R. Donaldson)

Je plussoie carrément cette critique, et découvre sceptique mais intrigué le parralèle que tu as fait avec St Thomas.
Quoi qu'il en soit, Les Chroniques de Thomas Covenant volent à mille lieues de la fantasy usuelle. Je ne le placerais pas entre toutes les mains. Certaines risqueraient de s'y ennuyer ferme.
A noter que la seconde trilogie est enfin traduite intégralement, mais qu'elle m'a passablement déçu, Covenant trouvant trop facilement place sur un podium héroique, et le positionnement de certains nouveaux personnages -certainEs, pour être exact- s'avérant souvent troublant.
L'univers est stable, logique, et bien conçu, mais le synopsis de voyage de Covenant laisse parfois à désirer, surtout dans une série qui se voulait crédible et crue. On dévore les deux premiers tomes avidemment, mais le troisième possède des vertues soporifiques cruelles pour quiconque avait apprécié la première trilogie.
Quand à la dernière série, encore en production, elle ne sera probablement pas traduite avant un moment. Le Pré Auc Clerc n'a jamais répondu à mes emails (...), et le 6ème tome a quand même mis près de deux ans à sortir en français, si ma mémoire est bonne (pour le dernier tome d'une trilogie, c'est un poil abusé).

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#6 06-08-2010 00:02:37

Kelem
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Re: Les Chroniques de Thomas Covenant (de S. R. Donaldson)

blackwabbit a écrit:

Je plussoie carrément cette critique, et découvre sceptique mais intrigué le parralèle que tu as fait avec St Thomas.
Quoi qu'il en soit, Les Chroniques de Thomas Covenant volent à mille lieues de la fantasy usuelle. Je ne le placerais pas entre toutes les mains. Certaines risqueraient de s'y ennuyer ferme.
A noter que la seconde trilogie est enfin traduite intégralement, mais qu'elle m'a passablement déçu, Covenant trouvant trop facilement place sur un podium héroique, et le positionnement de certains nouveaux personnages -certainEs, pour être exact- s'avérant souvent troublant.
L'univers est stable, logique, et bien conçu, mais le synopsis de voyage de Covenant laisse parfois à désirer, surtout dans une série qui se voulait crédible et crue. On dévore les deux premiers tomes avidemment, mais le troisième possède des vertues soporifiques cruelles pour quiconque avait apprécié la première trilogie.
Quand à la dernière série, encore en production, elle ne sera probablement pas traduite avant un moment. Le Pré Auc Clerc n'a jamais répondu à mes emails (...), et le 6ème tome a quand même mis près de deux ans à sortir en français, si ma mémoire est bonne (pour le dernier tome d'une trilogie, c'est un poil abusé).

Le parallèle m'a vraiment marqué avec ce tome 3. Alors je viens de réaliser que j'ai peut-être été abusé par la traduction : si l'Incrédule est bien le même terme en français, Thomas Covenant en anglais c'est "The Unbeliever" et Saint Thomas en anglais c'est plutôt "the Apostle" ou "Doubting Thomas".

Bon, cela dit, le parallèle reste à mon avis faisable : dans le tome 3, toute la première partie du livre (quand Thomas est encore dans le monde réel) tourne autour de la foi (et notamment avec la scène du prêcheur véreux : c'est surtout là que j'ai pensé au parallèle), de la croyance ou de la non croyance d'un événement extraodinaire. Et Thomas Covenant ne veut pas croire au Fief, précisément à cause des stigmates physiques (il considère comme impossible que la lèpre puisse être guérie : le système de symbole est inversé). Donc à mon avis, ça se justifie (ou alors mes lectures et interprétations de l'année m'ont parasité !)
Merci pour le retour et pour les commentaires sur la suite. Je m'y lancerai lorsque le six sera sorti en poche. Quoi que vu mon rythme pour lire les trois premiers, je peux commencer sans crainte ! smile


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#7 08-08-2010 01:55:58

blackwabbit
ChaOdiz
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Re: Les Chroniques de Thomas Covenant (de S. R. Donaldson)

Bon, cela dit, le parallèle reste à mon avis faisable : dans le tome 3, toute la première partie du livre (quand Thomas est encore dans le monde réel) tourne autour de la foi  [...]Donc à mon avis, ça se justifie (ou alors mes lectures et interprétations de l'année m'ont parasité !)

Nan mais carrément smile Toute la série est embué de références bibliques (ne serait-ce même que dans le ton et le champ lexical), pour ce que j'en connais. Mais j'avais pas fait du tout ce raprochement avec St Thomas, qui pourrait justifier pas mal de choses.
D'ailleurs malgré tout, the unbeliever et doubting thomas restent si proches que ça donne du corps à ta téhorie smile

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